Fantastic Four Life Story chez Panini

Par Cobran

« On reprend le principe qui a marché et on recommence pour tenter d’avoir autant de bons résultats niveau ventes ».

Voilà des propos que les Big Two se disent en interne à chaque fois qu’une recette qui sort un peu de l’ordinaire fonctionne.

Ici, ça sera celle de Spider-Man Life Story appliquée à la première famille de héros marveliens… les Quatre Fantastiques.

J’étais emballé de savoir qu’on allait pouvoir goûter au même délice ressenti lors de la lecture du Spider-Man écrit par Zdarsky.

Seulement… ce n’est pas Zdarsky au scénario et c’est peut-être là le principal souci. C’est la première fois pour ma part que je lis un scénario de Mark Russell.

Alors que Zdarsky semble connaître l’histoire de Spidey sur le bout des doigts afin de transposer les plus grands moments de la vie du tisseur dans un chronologique réaliste et alternant drames, actions et temps morts de sorte à tenir en haleine le lecteur… ici, nous n’avons que très peu, selon moi, cet hommage aux grands moments des FF.

Il y a bien les grandes figures de leur univers, Galactus et Doom en têtes de file, mais ce n’est pas assez pour rendre le tout attractif sur 6 numéros.

Les interactions qui m’ont manqué le plus et que je trouve loupées jusqu’au beau rattrapage de la fin : les relations Reed/Ben et Reed/Franklin.

Ça en rend la lecture un peu laborieuse.

Toutefois, j’avoue qu’il y a quand même de gros points forts.

Les messages feministes et anti-colonialistes portés respectivement par Sue et par Tchalla sont beaux et assez fins pour ne pas tomber dans le pathos et c’est top pour ça.

Le deuxième point fort est la relation Reed/Sue vacillante mais tellement forte. Ça fait rêver de voir des personnages être aussi intelligents, reconnaissant leurs erreurs, maladroits et pourtant ils paraissent si vrais, réalistes.

Le dernier point fort est de donner la parole à chacun des personnages principaux afin d’approfondir leur psyché avec une motion spéciale pour Johnny et Franklin.

Un Must-Read pour ces trois points-là quand même mais pas bien plus (le dessin de Sean Izaakse est très bon sur l’ensemble mais la fin a été assez mal gérée en intégrant des dessinateurs suppléants).

Alors que Spider-Man Life Story est un Must-Have absolu pour les amoureux du tisseur et un Must-Read pour tous les autres, ce tome, malheureusement, risque de souffrir du désintérêt pour les FF et de son scénario moins bien maîtrisé et traînant en longueur afin de rentrer l’histoire sur 60 ans…

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